Lexique

a

Acrotère : Élément d’une façade situé au-dessus du niveau de la toiture ou de la terrasse, à la périphérie du bâtiment, et constituant des rebords ou garde-corps, pleins ou à claire-voie. Petit mur en maçonnerie situé tout autour des toitures-terrasses d’immeuble (généralement 1,20 m de hauteur comme garde-fou).

Adhérence : Liaison entre deux matériaux ; par exemple entre le béton et les armatures, entre un enduit ou un revêtement et un mur.

Affaissement : Baisse du niveau du sol due à un tassement ou à un effondrement souterrain.

Agrafage (des fissures) : Procédé consistant à ouvrir la fissure de manière à pouvoir la combler grâce à des mortiers spéciaux à retrait compensé. Au-delà du comblement de la fissure et de manière à recréer le monolithisme d’origine, des agrafes métalliques sont mises en place perpendiculairement à la fissure et noyées dans un mortier spécial à retrait compensé.

Algicide : Qualifie ou désigne un produit destiné à la destruction des algues et à empêcher leur réapparition.

Algues : Micro-organismes qui se développent sur les façades fortement exposées aux intempéries. De couleur verte, rougeâtre ou noire, ces moisissures sont le fruit d’une action chimique qui peut entrainer un décollement du revêtement.

Altération : Dégradation de l’aspect et des caractéristiques d’un matériau ou d’une roche.

Anticorrosion : Qualifie un traitement ou un revêtement protégeant contre la corrosion (antirouille par ex.).

Anticryptogamique : Qualifie ou désigne un produit destiné à la destruction des micro végétaux (mousses, lichens, algues champignons, moisissures) et à empêcher leur réapparition.

Antifongique : Qualifie ou désigne un produit empêchant le développement des champignons, mousses et moisissures.

Antimousse : Qualifie ou désigne un produit détruisant les mousses végétales ou empêchant leur formation.

Antirouille : Qualifie ou désigne un traitement ou un revêtement protégeant les métaux ferreux contre la rouille ou l’éliminant.

Antisalissure : Caractérise un revêtement traité pour limiter l’adhérence de salissures.

Appentis : Toit à un seul pan dont le faîte est appuyé à un mur. Par extension, partie de bâtiment couverte par un toit en appentis.

Appui de fenêtre (appui de baie) : Tablette posée en couronnement d’une allège sous croisée, inclinée vers l’extérieur pour rejeter les eaux de pluie et relevée à l’intérieur pour recevoir la croisée.

Aqueux : Qualifie une solution dont le solvant est l’eau.

Arase bitumeuse : Feuille souple de 2 mm d’épaisseur environ à base de bitume et de composites, utilisées en base de maçonnerie pour éviter les remontées par capillarité de l’humidité provenant du sol dans les murs d’une maison.

ARASE BITUMEUSE : feuille souple à base de bitume, utilisée en maçonnerie pour éviter les remontées d’humidité. Avant les années 60, cette arase bitumeuse n’existait pas lors de la construction de la maison. C’est pourquoi les maisons construites avant cette période subissent souvent des remontées d’humidité.

Argile : Roche sédimentaire détritique provenant en grande partie de la décomposition de feldspaths granitiques, composée de silicate d’alumine hydraté se présentant en cristaux fins (plaquettes de quelques micromètres). Caractérisée par son imperméabilité et son aptitude à changer de consistance en fonction de sa teneur en eau. Intervient dans la composition de nombreux produits du btp.

Armature : Ensemble d’éléments incorporé dans un matériau pour le renforcer ou pour augmenter sa résistance.

Armature souple : Désigne la toile tissée ou non tissée, destinée à renforcer la résistance à la fissuration d’un revêtement. elle est utilisée localement en galon pour ponter une fissure, ou en plein dans les systèmes d’imperméabilité de classe i4.

Assèchement : Technique d’élimination ou d’évacuation d’eau ou d’humidité indésirable dans un mur ou un sol.

Avant-toit : Partie du toit faisant saillie sur la façade d’une construction.

b

Bardage : Revêtement de façade venant en applique sur une paroi en maçonnerie ou en béton (bardage rapporté), ou constituant lui-même la paroi dans le cas de bâtiments à ossature métallique ou bois. Nombreux matériaux possibles.

Brûlage : Technique de décapage des vieilles peintures au chalumeau ou avec un brûloir. Parfois utilisé comme synonyme de grillage pour un enduit.

c

Calepinage : Conception du découpage d’un ouvrage en éléments simples et répétitifs (revêtements, prédalles, etc.).

Calicot : Toile de coton ou de fibres synthétiques ou parfois papier spécial, appliqués en bande avec une colle ou un enduit fin au droit d’une fissure ou d’un joint à ponter avant l’application d’une peinture.

Capillarité : La capillarité est le phénomène d’interaction qui se produit aux interfaces entre deux liquides non miscibles, entre un liquide et l’air ou entre un liquide et une surface. Elle est due aux forces de tension superficielle entre les différentes phases en présence. Elle est mise en œuvre lorsque les buvards aspirent l’encre, les éponges s’imbibent d’eau, ou quand on trempe une partie de son morceau de sucre dans son café et que ce sucre devient tout noir.

Capillarité – (coupure de) : Insertion, en partie basse d’un mur en maçonnerie, d’un écran étanche (feuille de bitume armé ou autre) sur toute l’épaisseur du mur afin d’empêcher les remontées d’humidité par capillarité.

Carbonatation : Transformation de l’oxyde de calcium contenu dans les liants hydrauliques en carbonate de calcium sous l’effet du gaz carbonique contenu dans l’air. Peut conduire à des efflorescences blanchâtres en surface. Dans le béton armé, augmente la vitesse de corrosion des armatures.

Chaînage : Renfort continu en béton armé, obtenu à l’aide de barres métalliques ou parfois simplement par harpage, afin de rendre plus rigide une construction en maçonnerie. Il peut être horizontal (ceinture au niveau des planchers) ou vertical (dans les angles ou en partie courante de parois longues).

Cheneau : Élément en u servant à recueillir les eaux de pluie à la base des toitures et à les diriger vers les tuyaux de descente ; réalisé en matériau divers, souvent posé en entablement et revêtu d’une étanchéité.

Chevron : Pièce de bois ou petit profilé métallique utilisé en toiture. Il repose sur les pannes et supporte les liteaux ou voliges.

Chien-assis : Petite lucarne dont le toit a une pente opposée à celle de la toiture ; parfois employé comme synonyme de lucarne au sens général.

Cimaise ou cymaise : Moulure en pierre surmontant une corniche.

Cloquage : Dans la pathologie des peintures et enduits souples, décollement et soulèvement localisé du revêtement sous forme de cloques, de boursouflures.

Colmatage : Remplissage des vides d’un matériau ou d’un produit poreux. Obturation de petites ouvertures, d’une fuite, etc.

Corniche : Une corniche est un couronnement continu qui dépasse par rapport à la façade. La corniche est le plus souvent horizontale. Elle a pour usage d’évacuer l’eau sans endommager la façade, et permet aussi de souligner certaines lignes du bâtiment, comme la distinction des étages.

Couvertine : Tôle pliée recouvrant la partie supérieure d’un élément en saillie par rapport à une toiture (acrotère, pignon, émergence, etc.).

Craquelure de la peinture : Aspect craquelé d’une peinture acrylique.

Crépis : Couche de finition appliquée sur la maçonnerie des façades extérieures. C’est cette matière qui va créer le rendu final et l’aspect décoratif des murs.

d

Décapage : Élimination d’un ancien revêtement, d’une peinture et plus généralement de tout corps étranger, de manière à mettre à nu le subjectile (mur). Peut se faire par procédé mécanique (brossage, sablage, etc.), chimique ou thermique.

Désaffleurement : Différence de niveau entre deux éléments adjacents qui devraient être alignés.

Descente d’eau pluviale : Canalisation verticale dans laquelle s’écoulent les eaux pluviales.

Dilatation : Augmentation de volume d’un matériau soumis à une élévation de température.

DTU (document technique unifié) : Document décrivant les dispositions réglementaires (dispositions constructives, règles de calcul, etc.) relatives aux techniques de construction traditionnelles.

É

Écaillage : Dégradation mécanique d’un revêtement ou d’une surface caractérisée par des pertes de matière localisées (écailles, éclats).

Écolabel : Désigne un label européen attribué à un produit dont la production et l’utilisation ne nuisent pas à l’environnement.

Élastomère : Qualifie ou désigne un polymère unidimensionnel thermoplastique ayant un fort comportement élastique (caoutchouc par ex.).

Épaufrure : Éclat accidentel d’une arête d’un parement de pierre ou d’une pièce en béton armé.

Étanchéité : Aptitude d’une paroi, d’une enveloppe à ne pas laisser passer l’eau, l’air, les poussières, etc. ouvrage, ensemble des dispositions assurant cette fonction, en particulier pour les toitures terrasses. Un revêtement d’étanchéité doit pouvoir rester efficient malgré la fissuration de son support (pour des fissures allant jusqu’à 1 ou 2 mm selon le contexte).

e

Efflorescence : Dépôt, souvent blanchâtre, dû à la cristallisation de sels solubles à la surface d’un matériau. Sur une pierre ou une brique, il est dû généralement au sulfate de sodium provenant du mortier de jointoiement.

Encrassement : Façades désigne le développement de salissures sur le revêtement de protection favorisé par la pollution, la végétation…

Enduit : Désigne une préparation de consistance fluide ou pâteuse (souvent un mortier) que l’on applique sur une surface (typiquement un mur) pour la lisser, la protéger, la décorer. Un enduit est constitué d’un liant ou colle (chaux, plâtre, ciment, terre, bitume) et d’une charge ou granulat (sable, poussière de marbre, le carbonate de calcium …).

Entoilage : Application d’une toile ou d’un tissu sur un mur par collage ou au moyen d’un enduit spécial.

f

Façade : Chacune des parois extérieures verticales d’un bâtiment, désignée par sa situation géographique (façade sud par exemple), ou par référence à l’entrée principale (façade arrière par exemple).

Façadier : Désigne l’artisan ou entrepreneur spécialisé dans l’exécution des enduits de façade.

Faïençage : Ensemble de très fines craquelures. Souvent superficielles, elles n’affectent qu’une partie de l’enduit recouvrant la maison.

Farinage de la peinture : Défaut esthétique caractérisé par un poudrage marqué lorsque l’on passe sa main.

Film mince : Mince couche d’une matière appliquée sur un support (peinture, vernis).

Fissure active : Fissure qui évolue avec le temps.

Fissures : Il existe différentes fissures sur une façade. Tout d’abord, il convient de dissocier des fissures actives (qui continuent à bouger) et mortes (qui ne bougent plus). Ces fissures peuvent toucher uniquement l’enduit ou proviennent de la structure (notamment en cas de dilatation des matériaux de construction…). En fonction de leur tracé (rectiligne, anarchique…) et de leur épaisseur, les causes et les solutions sont souvent très différentes.

Fissures en moustache : Fissure partant d’un angle d’ouverture (fenêtre, porte…) de manière oblique ou vertical.

Fissures horizontales : Situées le plus souvent à hauteur de plancher, elles sont caractéristiques d’un effet de dilatation entre les matériaux de construction (par exemple bois versus maçonnerie).

Fissure morte : fissure qui n’évolue plus avec le temps.

Fissures verticales : Situées le plus souvent aux angles d’une maison, leurs origines peuvent être les fondations ou un défaut de chaînage verticale.

Fongicide : Qualifie ou désigne une substance appliquée pour empêcher le développement des champignons, moisissures et mousses.

Friable / friabilité de la peinture : Altération correspondant à une réduction de la souplesse du feuil, de sa cohésion et/ou de son adhérence.

g

Galon : Désigne l’armature destiné à renforcer localement le traitement d’une fissure.

Goutte d’eau : Moulure ou corniche horizontale en saillie par rapport à un mur pour interrompre le ruissellement de l’eau au contact de la façade. Désigne également la rainure en quart de rond placée sous un balcon ou une corniche, pour la même fonction. Synonyme larmier.

Gouttière : Rigole de collecte des eaux située au niveau de l’égout d’une toiture, constituée d’un simple profilé métallique (zinc ou cuivre) ou en pvc.

Gréser : Finir un enduit par talochage et ponçage pour faire apparaître les granulats (enduit grésé par ex.).

h

Humidimètre : Appareil de mesure de l’humidité d’un matériau (bois, granulat, etc.).

Hydrofuge : Qualifie ou désigne un produit limitant l’absorption capillaire des matériaux poreux (béton, pierre, briques, etc.) sans altérer leurs qualités mécaniques et sans nuire à leur esthétique. Hydrofuge liquide (résine silicone, fluorée ou acrylique par ex.) appliqué ou pulvérisé sur le support à protéger ; pénètre dans les pores et les colmate mais n’est généralement pas filmogène.

i

Imperméabilisation : Action de rendre imperméable. Désigne un revêtement imperméable mais qui, contrairement à un revêtement d’étanchéité, ne résiste pas à une fissuration de son support, sauf dans le cas d’un léger faïençage.

Impression : Première couche de peinture sur un fond neuf destinée à réduire ses capacités d’absorption.

Infiltrations : Les infiltrations d’eau sont la cause de nombreux problèmes d’humidité (salpêtre, tâches d’humidité, etc.). Elles peuvent être d’origine pluviale ou latérale. Dans chaque cas un traitement à la source est nécessaire. Les causes peuvent être multiples, un problème de toiture, des fissures ou un problème d’étanchéité.

ITE (isolation thermique par l’extérieur) : L’isolation thermique permet de contrôler les déperditions calorifiques d’un bâtiment. Elle doit être optimisée afin d’éviter de chauffer l’extérieur et de réduire les dépenses d’énergie.

j

Joint : Coupure volontaire entre plusieurs éléments d’un même ouvrage dont il convient d’assurer la jonction tout en leur réservant une possibilité de jeu, retrait, dilatation, tassement, etc. …sans risquer de fissure. Dans un mur, espace compris entre pierres, briques, etc., consécutives.

l

Lasermètre : Instrument de mesure de distance avec matérialisation du point visé par un rayon laser émis par l’appareil.

Lasure : Produit apportant par imprégnation une protection et une teinte au bois.

Lessivage : Nettoyage d’un fond ancien à repeindre (dépoussiérage et dégraissage).

Lézarde : Ouverture pouvant affecter tout l’enduit mais aussi le mur. Elle est supérieure à 2mm.

Lichens : Les lichens revêtent une couleur jaune orange à gris. Accroché au revêtement, ils le délitent progressivement.

m

Maroufler : Appliquer une toile sur un support au moyen d’une colle forte (maroufle) dans laquelle elle est noyée.

Mastic : Famille de matériaux de composition diverse, caractérisés par une forte viscosité et une adhésivité moyenne, utilisés en remplissage et en étanchéité (joints de vitrages, fissures, etc.).

Microfissure : Ouverture linéaire avec une largeur comprise entre 0 et 0.2 mm. Elle affecte toute l’épaisseur de l’enduit.

Microporeux : Désigne la caractéristique essentielle d’une peinture qui laisse respirer le support.

Monocouche : Désigne un enduit d’imperméabilisation de façade constitué d’une seule couche de 12 à 20 mm, réalisée en deux passes successives rapprochées.

n

Nuancier : Les mousses présentent une couleur verdâtre. On les retrouve souvent sur les soubassements, conservateurs d’humidité.

o

Organique : Qualifie un matériau à base de matières produites par des êtres vivants (animaux ou végétaux). Terme utilisé par opposition à minéral.

p

Passivation des fers : Traitement de surface des métaux ferreux (par phosphatation notamment) contre l’oxydation. La nature alcaline du béton provoque naturellement une passivation des aciers qu’il contient.

Pelage du revêtement : Décollement important d’une ou plusieurs couches d’un revêtement par défaut d’adhérence. Action de désolidariser un feuil de son support par grands lambeaux.

Pignon : Mur perpendiculaire au faîtage d’un bâtiment à toiture à deux pans. Par extension, mur perpendiculaire à la façade principale.

Piquage : Ecaillage d’un parement en béton pour favoriser une reprise de bétonnage.

Porosité : Désigne la propriété d’un matériau qui présente des vides (matériau poreux). Dans un matériau poreux ou composé de grains, la porosité est le rapport en pourcentage du volume des vides (dans les grains et entre les grains) sur le volume total (volume apparent, ou volume en vrac) ; la porosité est le complément de la compacité.

Primaire : Qualifie ou désigne la couche d’impression appliquée en premier sur un support pour favoriser l’adhérence des couches suivantes (utilisé en peinture et en carrelage).

Pulvérulent : Se dit d’un sol ou d’un matériau granulaire dont les éléments ne présentent aucune cohésion.

r

Ragréage : Finition d’un parement en béton (dalle ou voile) par bouchage des creux et masquage éventuel des défauts (bullages, nids, balèvres, raccords de banches, etc.).

Rechampir ou réchampir : Effectuer une jonction nette entre deux motifs de peinture différents. Petite brosse ronde et pointue, utilisée pour finir les bords d’une surface à peindre.

Remontée d’humidité : Remontrée d’humidité souvent localisée dans les soubassements (appelée remontée capillaire) et qui dégradent le revêtement.

Revêtement : Désigne la couche de finition mise en œuvre sur un parement et destinée à assurer une ou des fonctions telles que la protection, l’étanchéité ou la décoration. Les revêtements sont très nombreux et peuvent être classés selon les parties à revêtir (revêtements de murs, de façades, etc.) ou selon la fonction principale qu’ils doivent remplir (revêtement d’étanchéité, isolants thermiques ou acoustiques, enduits, etc.).

Revêtement plastique épais : Enduit de parement plastique prêt à l’emploi, constitué de liants organiques, de granulats fins et de charges minérales inertes ; applicable à la brosse ou au rouleau sur des parements extérieurs en béton ou des enduits hydrauliques, il assure un complément d’imperméabilisation. Selon la granularité des constituants, l’épaisseur déposée varie de 1,5 à 5 mm. sigle : rpe.

Revêtement semi-épais : Enduit de parement plastique prêt à l’emploi, constitué d’un mélange de peinture et de charges minérales inertes fines permettant de donner un relief. L’épaisseur déposée varie de 0,5 à 1,5 mm. sigle : rse.

s

Salissures noires : Trainées noires issues de la pollution urbaine et atmosphérique dues à l’activité humaine, et conditionnées à l’humidité.

Salissures vertes : Bactéries issues d’une pollution biologique qui se développent sous l’action de l’eau.

Salpêtre : Efflorescence blanche (cristaux de nitrate de potassium) due à la présence de bactéries nitrifiantes (provenant d’eaux usées par ex.) associées à de l’humidité ou à des remontées capillaires. Se forme souvent au pied des maçonneries humides et mal ventilées.

Sels hygroscopiques : Les sels hygroscopiques sont des sels qui ont la propriété d’absorber et de retenir l’humidité de l’air et de fixer les poussières. Lors de la réfaction d’un bâtiment ancien, on doit prendre en compte l’éventuelle remontée d’humidité et la traiter si le besoin est établi. Ces sels minéraux doivent être neutralisés car, même sur mur sec, ils attirent l’humidité ambiante et produisent des traces plus ou moins sombres selon l’hygrométrie extérieure.

Sondage : Forage et prélèvement d’échantillons dans un ouvrage existant en vue de contrôler sa composition et les caractéristiques mécaniques de son ossature.

Soubassement : Les soubassements représentent la partie inférieure de la construction, le bas des murs. Les soubassements se trouvent juste au-dessus des fondations.

Spectre : Apparition du dessin d’une maçonnerie visible à travers un enduit.

Subjectile : Parement destiné à être peint ou vernis. synonyme fond, support.

t

Taches rouges : De couleur « lie de vin », « grenat » ou « bordeaux », ces tâches proviennent des minéraux composés d’oxyde de fer, contenus dans la silice servant à la réalisation de l’enduit. Des champignons peuvent venir se fixer sur ces tâches de rouille.

Taloche : Outil constitué d’une planchette munie d’une poignée ou d’un manche, utilisé pour la mise en place d’enduits, leur étalement et le surfaçage de parements.